La FCPE 92 avait demandé un gel des fermetures dès le CDEN d'avril pour cette rentrée, afin de prendre toute la mesure d’une rentrée "extra-ordinaire" au sens propre, en raison du confinement qui a éloigné les enfants de l’école et de l'épidémie toujours en cours.

Dans le premier degré, plus d'une trentaine d'écoles ont subi la pression du comptage le jour de la rentrée.

Comme à la loterie, à 2 enfants près on ouvre ou on ferme une classe : notre enfant de maternelle sera-t-il dans une classe à 24 ou à 31 élèves ? En CP dédoublés, seront-ils 12 comme prévu par la loi ou bien 19 ?

Dans le second degré, une semaine après la rentrée, la FCPE 92 estime qu'environ 200 élèves sont toujours sans lycée ! 
Pour la plupart, il s'agit d'élèves de seconde qui n'ont pas encore 16 ans, l'obligation légale de scolarité s’appliquant sans discussion possible.

Malgré les appels, les mails, les courriers, la DSDEN se barricade à chaque rentrée dans un silence dénué de toute empathie, qui apparait aux familles angoissées comme un déni de service public.

L'année dernière la FCPE 92 a aidé des familles à faire valoir le droit des élèves à poursuivre leur scolarité devant le tribunal administratif qui nous a évidemment donné raison !
Dès le mois janvier en CDEN, la FCPE 92 dénonce la baisse des DHG dans le second degré alors que les effectifs prévus augmentent.

Dès à présent, nous prévoyons qu’à moyens constants, sans agrandissement ou construction d’établissements, sans augmentation des DHG dans le 2nd degré, la rentrée 2021-2022 sera catastrophique dans les Hauts-de-Seine.

Depuis des années la FCPE 92 réclame des moyens adaptés à la réalité locale et conjoncturelle pour l'école publique.

Nous réclamons :
Des moyens humains : davantage d'enseignants pour des classes moins chargées et pour assurer les remplacements, ET des personnels en nombre suffisant pour assurer le bon fonctionnement des établissements : personnels périscolaires, d’entretien, d'administration, de gestion, de vie scolaire, sociaux, de santé scolaire, PsyEN et AESH. 

Nous réclamons :

Une meilleure prise en compte des élèves en situation de handicap.

Nous réclamons :

Des bâtiments suffisamment spacieux, entretenus et en nombre pour accueillir tous les élèves dans des conditions correctes : accessibilité, sécurité et salubrité, des locaux où il est possible d’étudier sans avoir froid en hiver, ni avoir trop chaud au printemps, où il ne soit pas mission impossible pour les élèves d'aller aux toilettes en toute dignité ni d’accéder à des points d’eau pour s’hydrater et se laver les mains autant que de besoin.

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