Lettre d’information -- janvier 2018

Cette lettre retraçe l’activité de la FCPE des Hauts-de-Seine au cours de ces derniers mois.

Au sommaire de cette lettre d’information

Vous pouvez accéder aux différents articles à partir des liens ci-dessous :

Les groupes de travail de la FCPE 92

Les administrateurs départementaux font vivre des groupes de travail, dont certains sont ouverts dès à présent aux adhérents, pour y participer il suffit d’adresser un courriel au CDPE. Ces groupes de travail ont pour objet, à partir d’une thématique donnée, de croiser les points de vue et de transmettre au Conseil d’administration des préconisations afin de déterminer les axes d’action de la FCPE 92.

  • Le groupe rythmes scolaires, ouvert aux adhérents, s’est réuni le 13 novembre  dernier et se réunira de nouveau le 11 janvier au CDPE à Issy les Moulineaux., n’hésitez pas à y participer pour partager votre expérience avec les équipes FCPE des autres communes. (voir ci-après l’interpellation de la DASEN sur les rythmes scolaires – cliquez sur ce lien : Les rythmes scolaires)
  • Le groupe RESF « réseau éducation sans frontières », s’est réuni le 3 octobre et se réunira de nouveau le 10 janvier.
  • Le groupe Lycée professionnel, ouvert aux adhérents, s’est réuni le 24 octobre.
  • Le groupe santé et climat scolaire s’est réuni le 8 novembre puis le 20 décembre, une nouvelle réunion devrait prochainement avoir lieu. Les membres du groupe de travail mettent à votre disposition un dossier sur « les espaces parents » que vous pouvez télécharger sur notre site (cliquez ici).

La FCPE 92 interpelle la direction académique de l’Education nationale

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Comme nous l’écrivions dans les pages spéciales Hauts-de-Seine de la revue des parents du mois de décembre, la FCPE 92 a eu maintes fois l’occasion d’interpeller la directrice académique de l’Education nationale depuis les premiers jours de rentrée.

Vous avez été nombreux à transmettre au Conseil départemental FCPE les problèmes rencontrés à la rentrée, et ainsi, forts de vos remarques, les représentants départementaux ont interpellé la DASEN, notamment lors de la tenue du Conseil départemental de l’Education nationale du 19 octobre puis du 8 décembre.

Vous trouverez en pièce jointe la déclaration de la FCPE 92 lors du CDEN du 19 octobre et ci-dessous les interpellations effectuées lors du CDEN du 8 décembre, vous pouvez accéder aux différents articles à partir des liens ci-dessous :

La disparition des emplois aidés

La FCPE 92 a été alertée sur le fait que les personnels actuellement en contrats aidés effectuant par exemple des missions d’aide à l’intendance, mais surtout d’aide à la vie scolaire, notamment des missions de surveillance au sein des établissements, ne verraient pas leurs contrats renouvelés lorsque ceux-ci arriveront à échéance tout au long de l’année scolaire.

Cela représente autant d’adultes qui ne seront plus présents dans les établissements. Les impacts sont bien réels pour les élèves, la fluidité de la communication parents-école et le fonctionnement au quotidien de l'école, au-delà des tâches d'appui administratif "pur".

Les personnes en place sont ravies de leur emploi. Les équipes enseignantes et éducatives apprécient et soulignent la qualité du travail. Leur absence va bouleverser le quotidien des élèves.

  • Plus de permanence téléphonique
  • Plus d'accompagnement aux sorties, au gymnase
  • Fin de l'activité BCD,
  • ...

Madame la directrice académique, la FCPE 92 vous demande quelle solution va être mise en place afin de pallier la disparition de ces adultes effectuant ces missions dans les établissements de notre département.
Bien entendu, pour la FCPE, de vrais besoins administratifs, d’encadrement ou d’accompagnement pédagogique doivent correspondre à de vrais emplois et la reconnaissance des métiers.


Les syndicats d’enseignants ont également dénoncé la non-reconduction des emplois aidés.

La Directrice Académique des Services de l'Education Nationale (DASEN) a expliqué que 335 emplois aidés du département ne seraient pas renouvelés suite à une décision gouvernementale.

Elle a confirmé que les emplois aidés liés à l’ASH ne seraient pas impactés, puisque de fait renouvelés ou transformés en CUI (Contrat unique d’insertion).

Elle a informés le CDEN que les contrats aidés ne sont pas renouvelés en priorité lorsqu’ils concernent :

  • Assistant de vie scolaire en collège ou lycée
  • Assistance à la direction d’école

Bref, il ne semble pas qu'il y ait une réelle marge de négociation sur cette question, la DASEN se retranchant derrière la décision gouvernementale.

La FCPE reste mobilisée et attentive aux conséquences de cette décision, n'hésitez pas à nous tenir informés de l'évolution de la situation dans votre établissement.

L’Education prioritaire

La réforme de l’éducation prioritaire mise en œuvre en 2014 garantissait pour certains établissements la poursuite pour 3 ans des dispositifs mis en œuvre avant leur “déclassement“. Des cadres d’accompagnement des priorités éducatives avaient été publiés.

Au bout de ces trois années “de sursis“ la FCPE attend de l’Education nationale une attention particulière sur certaines écoles qui bien qu’elles ne soient plus rattachées à un collège en REP restent cependant très fragiles. C’est le cas par exemple des écoles Anatole France et Noyer Doré d’Antony, des écoles Pasteur, Wallon et Joliot-Curie de Gennevilliers pour lesquelles la FCPE demande le maintien des moyens équivalents aux écoles classées en REP, en effet la situation sociale des quartiers concernés n’a pas connu d’amélioration significative ces dernières années.

D’autres écoles des Hauts-de-Seine sont concernées, une attention particulière doit leur être portée. Nous attendons de votre part un engagement à étudier toutes les situations notamment dans le cadre de la préparation de la prochaine rentrée.

La directrice académique répond aux interpellations de la FCPE en ces termes : Le ministre a prévu que l’éducation prioritaire serait abordée en 2019 pour la rentrée 2019-2020. La DASEN souhaite un moratoire sur les personnels et les écoles. Les dispositifs sont reconduits pour un an.

Les rythmes scolaires

Suite au groupe de travail Rythmes scolaires du 13 novembre, qui a réuni des adhérents de tout le département, les équipes FCPE se sont mobilisées dans toutes les villes pour défendre une organisation qui respecte le rythme des enfants. La FCPE est très surprise de voir dans certaines villes, la diffusion de l’information de la FCPE parfois empêchée et que des personnels de l’Education nationale, IEN et enseignants, souhaitent y apporter la contradiction. Nous sommes ici bien loin d’une concertation et du débat autour de l’intérêt premier des élèves. Les obligations d’aller vite pour que les conseils d’école se prononcent avant fin janvier pour appréhender le “mouvement des enseignants“ sont avancées, passant outre la période nécessaire au bilan des dispositifs existants. Quelles sont les “consignes officielles“ de la DSDEN en direction des IEN ?

La DASEN pense qu’il y a nécessité de sortir du débat sur la fatigue des élèves que n’est pas liée uniquement à la journée scolaire. L’organisation de la vie globale s’impose parfois aux familles. La DASEN regrette les décisions trop rapides dans les conseils d’écoles sans débat de fond. Concernant la diffusion de document par les IEN, ceux-ci étaient à destination des équipes.

L’accès à l’université

Bien entendu chaque lycée s’est emparé du petit livret “un meilleur accompagnement vers le supérieur“, mais est-ce suffisant ? Par-delà les 4 étapes listées et les nouveautés quant aux procédures, il faut que les personnels intervenants dans l’accompagnement des élèves soient formés et en nombre suffisant. La FCPE a dénoncé depuis 2011 la fermeture des CIO dans le département et constate que ce point ne fait pas partie du bilan de rentrée. Combien de conseillers d’orientation psychologues pourront intervenir dans les établissements pour accompagner les élèves et former et informer les équipes pédagogiques ? De plus, les questions de l’orientation ne peuvent être traitées uniquement en terminale, un parcours ça se construit.

  • Comment et avec qui s’organisent les deux semaines de l’orientation ?
  • les deux professeurs principaux en terminale, mythe ou réalité ? – avec quelle formation ?
  • le rôle des conseils de classe renforcé, quelle formation pour les délégués élèves par exemple ?
  • des choix simplifiés – 10 choix devant être étudiés par les professeurs principaux qui devront connaître les pré-requis de chaque formation universitaires ?

La FCPE n’entamera pas ici le débat sur l’annonce de la fin supposée de la sélection à l’entrée dans certaines universités et la fin du tirage au sort…

A l’interpellation de la FCPE, la DASEN apporte la réponse suivante :

Cette réforme s’est imposée à cause de difficultés nationales d’affectation des élèves. Le diplôme est un gage d’insertion professionnelle. C’est la rupture la plus importante dans l’accès à l’emploi. (entre diplômés et non diplômés)

Les effectifs des années arrivant en terminale sont importants. Cette année les terminales sont les jeunes nés en 2000. Il y a eu un problème l’année dernière : on va éviter de le répéter cette année.

  • Il y a eu un rapport du recteur Fillâtre.
  • plan étudiant

Souplesse sur les deux semaines d’orientation. Deux pilotes pour le plan d’action, Mme Parillaux et M. Terien. Le plan est validé par le recteur.

Augmentation de plus de 5 % des terminales dans l’académie de Versailles. C’est un effectif très important, le plus important en Île-de-France.

Plan d’orientation avec les recteurs :

  • Former les équipes éducatives, y compris les conseillers pédagogiques et les professeurs documentalistes.
  • Appropriation par les professeurs principaux des nouveaux outils
  • Vigilance vis à vis des élèves les plus fragiles
  • Attention particulière portée à la voie technologique. Les terminales technologiques doivent pouvoir accéder au DUT.

Voie professionnelle : 30 % des élèves en voie professionnelle abandonnent en première année et  43 % seulement obtiennent leur diplôme au bout de 2 ou 3 ans.

  • Accompagnement de l’élève dans son « devenir étudiant » : Convention cadre entre l’académie et l’enseignement supérieur, du type « cordées de la réussite » etc..
  • Dispositif « devoirs faits » : Quelle place et quel sens attribue-t-on au travail personnel à l’intérieur et à l’extérieur des établissements ?
  • Renforcement du partenariat avec l’enseignement supérieur. Le recteur a souhaité une meilleure cartographie de ce qu’il appelle les « zones de chalandise » et du réseau des transports collectif. Le projet est de mobiliser par « bassins ».

La DASEN  explicite « zones de chalandise » au regard des « franges » de l’académie, zones frontalières d’autres académies.

La FCPE et les syndicats enseignants soulèvent les principaux points critiques suivants :

  • la suppression de plusieurs BTS dans les Hauts-de-Seine et le manque cruel de place en STAPS : 15 000 places pour 26 000 demandes !
  • pour bien remplir leurs missions, les professeurs principaux seraient censés connaître 12 000 formations !
  • le plan étudiant fait craindre une sélection généralisée des élèves sur dossier.

La DASEN répond que le comité technique académique examinera ces points lors de prochaines réunions.

Des ouvertures de BTS seront bientôt confirmées, mais il faudra un dialogue avec la Région car certains BTS nécessitent des plateaux techniques ou des équipements. Les affectations du second tour se sont faites en octobre sur les places vacantes. La DASEN reconnaît que c’est toujours mieux de rentrer au 1erseptembre qu’en octobre.

Le dispositif « devoirs faits »

La FCPE a demandé à la DASEN de communiquer un état de la mise en place de ce dispositif : les plages horaires, les personnels intervenants, les associations habilités, les critères s’ils existent d’acceptation des élèves dans ces dispositifs.

La FCPE rappelle cependant que les devoirs constituent toujours un moyen d’externaliser le travail personnel des élèves, créant ainsi des inégalités entre des jeunes qui peuvent être accompagnés à l’extérieur et d’autres qui ne le peuvent pas.

Aucune réponse n’a été apportée à ce questionnement.

Les auxiliaires de vie scolaire

A la faveur des très récentes déclarations du Ministre de l’Education nationale et de la secrétaire d’Etat, la FCPE souligne qu’aux 4500 nouveaux contrats inscrits dans la loi de finances, s’ajouteront 300 nouveaux postes d’AESH. La Secrétaire d’Etat rejoint dans sa déclaration la position de la FCPE concernant la pérennité des emplois et la reconnaissance des métiers, pouvant ainsi favoriser le recrutement des AVS, et la FCPE s’en félicite. Mais entre dire et faire c’est toujours un peu compliqué. Les contrats devraient être signés avec l’Education nationale ? Que dire des délais de traitement des dossiers par la MDPH ? Le nombre et la formation des enseignants référents sont-ils suffisants pour l’accompagnement des familles et des équipes éducatives ? Quelques éléments que la FCPE n’a pas pas trouvés dans votre bilan de rentrée.

La FCPE n’a pas obtenu de réponse à ce questionnement.

Les jeunes isolés étrangers entre 16 et 18 ans

Enfin, la FCPE doit lancer une nouvelle alerte à propos des jeunes isolés étrangers entre 16 et 18 ans, dont le niveau scolaire est jugé trop faible. Ils doivent être scolarisés, parce qu’ils le souhaitent. C’est à l’État, donc à la direction académique de trouver rapidement une solution pour chaque jeune. De leur scolarisation dépend souvent leur prise en charge par l’Aide sociale et, en perspective, leur obtention d’un titre de séjour à 18 ans.

La DASEN a répondu que « suite à une réunion de coordination avec tous les CIO du département, les besoins recensés l’avaient amenée à ouvrir un dispositif supplémentaire en faveur de ces jeunes, sans doute à Courbevoie ». Information qui mérite bien évidemment d’être précisée et confirmée.

Les mobilisations

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La liste des soutiens apportés par les administrateurs aux conseils locaux ne peut pas être exhaustive, aussi nous ne citerons ici que quelques exemples.

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En début d’année scolaire les administrateurs de la FCPE 92 ont participé activement en s’impliquant dans la caravane mise à disposition par la fédération nationale, plusieurs points de rendez-vous, du nord au sud : Villeneuve la Garenne, Gennevilliers, Asnières, Colombes, Boulogne, Antony. Ces points de rencontre ont permis la tenue de belles initiatives au plus près des parents, dans le cadre du plan d’action de rentrée de la FCPE 92.

Par ailleurs tout au long de ce premier trimestre nous avons accompagnés les conseils locaux dans leur mobilisation pour obtenir les moyens humains et matériels pour la scolarisation de tous, ce fut le cas pour :

·Le collège Paul Eluard à Nanterre

·Le Lycée professionnel Léonard de Vinci à Bagneux

·Les collèges Lakanal et Gay Lussac à Colombes

Durant ce premier trimestre les rythmes scolaires ont été au centre de notre activité fédérale et la participation de nos administrateurs à diverses réunions à Ville d’Avray à Gennevilliers.  Le groupe de travail composé d’une trentaine d’adhérents a permis un échange riche d’expériences et se réunira de nouveau le 11 janvier.

Les résultats des élections

Année scolaire 2017-2018 – LES RESULTATS DE LA FCPE
Niveaux Total Voix
(Nbre)
Total Sièges
(Nbre)
FCPE VOIX
(Nbre, %)
FCPE SIEGES
(Nbre, %)
1er degré 105620 5952 34211 32,39% 2198 36,93%
2nd degré 35328 915 16558 46,87% 474 51,80%
dont: collèges 24001 642 10805 45,02% 339 52,80%
lycées GT 10083 186 5057 50,15% 108 58,06%
lycées pro 727 55 376 51,72% 17 30,91%
EREA 536 27 326 60,82% 10 37,04%

Le taux de participation

Niveaux Taux 2017-2018 Taux 2016-2017
1er degré 43.39 44.23
2nd degré 20.00 27.47
dont: collèges 25.66 27.47
lycées GT 13.85 15.67
lycées pro 8.72 9.11
EREA 26.69 22.88

Quelques commentaires :

Le taux de participation aux élections des représentants de parents d’élèves baisse sur tous les niveaux.

Si la FCPE demeure l’organisation la plus représentative dans les Hauts-de-Seine, d’année en année, elle perd du terrain dans le premier degré (- 2.9 pts en voix par rapport à 2016), tout comme l’UNNAP et la PEEP, les associations locales et les listes d’union progressent dans le premier degré.

1er degré % voix
2017 2016
FCPE 36,93 37,1
PEEP 15 16
UNAAPE 6,75 7,03
ASSOC LOCALES NON AFFILIEES 22,7 21,71
LISTES PARENTS NON CONSTITUEES EN ASSOC 14,52 15,08
LISTES D'UNION 4,1 3,08
Total 100 100

Dans les collèges

La FCPE perd plus de 1% en sièges mais reste majoritaire avec 52.8 % des sièges. (54 % en 2016).

La PEEP et l’UNAAPE sont stables. Les associations locales et les listes de parents passent de 17.91 % des sièges en 2016 à 20 % cette année.

Dans les lycées généraux et technologiques

Le nombre total de sièges FCPE en lycée baisse de 1 % (tendance globale à la baisse depuis 4 ans, au bénéfice des associations locales et des listes de parents non constitués en association).

La PEEP et l’UNAAPE baissent également de 1% en sièges.

Dans les lycées professionnels

Vu le faible nombre d’élus, il est toujours difficile de tirer des conclusions (le taux de participation est de 8.72%).

Les listes de parents non constituées en association progressent encore pour atteindre 60 % des sièges. La FCPE recueille 30.91 % des sièges (33.33 % en 2016 et 25.88 % en 2015).

Il est significatif de constater que quasiment tous les candidats présentés ont été élus. l’UNAAPE n’est pas présente à ce niveau.

Dans les EREA

Les sièges se répartissent entre la FCPE et les listes de parents non constituées en association. La FCPE recueille 37.04 % des sièges (31.25 % en 2016).