La FCPE 92 appelle les parents à se mobiliser le 26 janvier pour défendre l'intérêt de tous les enfants

L'école publique est en état d'urgence absolue.
Le 26 janvier, nous serons aux côtés des personnels de l'Education pour défendre l'intérêt de tous les enfants.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de la FCPE 92 qui appelle à se joindre à la mobilisation des personnels de l’Education nationale du 26 janvier prochain.

La FCPE 92 revendique notamment :

  • des moyens à la hauteur des enjeux
  • le report des épreuves de spécialités du bac prévues en mars

Vous trouverez ci-dessous des visuels que vous pouvez utiliser pour un affichage ou une communication sur vos réseaux et mailing-list :

L’horaire et trajet du cortège Ile-de-France ne sont pas encore confirmés, aussi nous vous appelons à vous tenir informés.

Soyons nombreux à nous mobiliser le 26 janvier


Issy les Moulineaux, le 20 janvier 2021
Contact presse : 06 52 70 95 42

COMMUNIQUE DE PRESSE

La FCPE 92 soutient le mouvement des enseignants du mardi 26 janvier et appelle les parents d'élèves à manifester aux côtés des enseignants. Nous demandons notamment des moyens à la hauteur des enjeux pour l'école publique le report sans délai au mois de juin des épreuves de spécialités — initialement prévues en mars — pour les terminales qui préparent le nouveau Baccalauréat dans des conditions catastrophiques.

Ces élèves ont été doublement pénalisés par la crise sanitaire — en première l’an dernier et en terminale cette année — et étrennent une réforme lancée dans la précipitation dans un contexte de réduction de postes.

Faute d'anticipation, les adaptations locales du protocole sanitaire ont encore creusé les inégalités et en créent de nouvelles dans les lycées (mais aussi dans les collèges, certains ayant adopté une organisation hybride) : si certains établissements sont restés à 100% des cours en présentiel, d’autres ont fait le choix du 80% pour les terminales, avec 100% des spécialités en classe, les moins bien lotis sont à 50% depuis novembre Au-delà de la rupture du principe d'égalité dans le cadre d'un examen national, la quantité de travail demandée aux lycéens est insoutenable. Les enseignants eux-mêmes considèrent qu’il serait déraisonnable de maintenir ces épreuves au printemps avec des programmes au pas de course, un premier confinement, quand bien même les élèves auraient eu cours normalement: le socle de connaissances transmises dans la précipitation ne permettra pas aux élèves d'aborder la suite de leurs études sereinement.

Comme le relève le rapport de la commission d'enquête parlementaire pour "mesurer et prévenir les effets du Covid-19 sur les enfants et la jeunesse", la non-fréquentation des établissements porte gravement préjudice aux élèves les plus en difficulté. Notre jeunesse est notre avenir. Pourtant, la politique du "quoiqu'il en coûte" du Président Emmanuel Macron ne semble pas valoir pour l'Education Nationale. Nous le constatons au quotidien dans les établissements que ce soit en maternelle, en élémentaire, au collège, au lycée: non remplacement d'enseignants; manque de surveillants; pénurie d'AESH...

L'école publique est en état d'urgence absolue.
Le 26 janvier, nous serons aux côtés des personnels de l'Education pour défendre l'intérêt de tous les enfants.